vendredi 30 avril 2010

Fessée… à suivre!

Dans un précédent article j'ai parlé de mon expérience personnelle. (voir mon ancien blog)
L'Union Européenne a relancé le débat mais en France pour le coup on se voile la face.
La députée Edwige ANTIER n'arrive pas a se faire entendre. Elle a un problème de communication évident quand on voit que les journalistes n'ont même pas la décence de lui laisser finir une phrase.

Après mon article, un homme m'a raconté en privé qu'un jour qu'il était de mauvaise humeur en rentrant du travail, et arrivant à son domicile sous tension, avec le récit des problèmes avec les enfants, il avait giflé sa petite fille et qu'elle avait littéralement volé dans un mur. Cela l'avait choqué et il avait décidé en réalisant ce qu'il venait de faire, que plus jamais il ne lèverait la main sur ses enfants. 
Le problème c'est que certaines personnes ont du mal à prendre conscience des conséquences de leurs gestes, et que parfois ils peuvent le faire trop tard. 
Interdire les sévices corporels aurait le mérite de dire clairement aux gens que ce sont des gestes de violence, et d'éducation à la violence.

Si on veut diminuer les violences de toutes sortes, quelles soient domestiques ou dans les rues, cela commence par l'exclure de l'éducation et cela commence dès les premiers mois de l'existence. 
On ne peut pas s'attendre de la compréhension, du raisonnement et de la douceur de vivre si on ne sait pas répondre à des situations autrement que par des défoulements violents. 

Si on veut éviter les décès de femmes et d'enfants en famille, il faut commencer par interdire la fessée, n'en déplaise à tous ceux qui entendent conserver leur autorité par la force, s'il en arrive là c'est qu'ils l'ont déjà perdue… leur autorité.

En extrapolant, c'est la même chose pour l'ordre public. Ce n'est pas en sortant les gros bras qu'on obtient des résultats apaisés!

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