mercredi 21 avril 2010

EYJAFJALLAJÖKUL: … la suite!

Il vaut mieux écrire le nom du volcan que d'avoir à le prononcer!


Arrêtez de râler et prenez les choses avec philosophie.

Pour une fois qu'une catastrophe ne fait pas de victime et que les bonnes décisions ont été prises, bien sûr il y aura des conséquences.


D'abord ce qui est évident c'est qu'il serait plus qu'utile de restaurer les consommations locales. Le nuage de cendre du volcan vient de remettre un peu les pendules à l'heure. 

On a vu la pagaille des voyageurs naufragés à l'étranger, avec les mésaventures il y aura peut être plus de gens qui penseront à passer leurs vacances en France. 

Rungis a été perturbé par les livraisons de produits frais exotiques interrompues, du coup les chefs cuisiniers redécouvrent les consommations de produits locaux de saison, ce qui n'est pas plus mal. 


Maintenant les uns et les autres commencent à vouloir des aides financières de l'État et là, cela commence à bien faire.

D'abord pourquoi le contribuable devrait supporter encore de combler les manque à gagner par exemple de compagnie aérienne, surtout pour ceux qui ne prennent jamais ou presque l'avion? Si des répercutions doivent se faire, ce sont les consommateurs du produit qui doivent assumer le coût réel de ce qu'ils consomment. 

Et les compagnie aériennes devraient aussi faire un bilan plus exact de l'opération car l'arrêt immédiat de la navigation aérienne leur a aussi évité des dégâts très coûteux sur leurs appareils. 

Pour les agences touristiques, c'est un peu la même chose, ce type de cas de force majeure ne peut pas systématiquement être à l'avenir pris en charge par un entreprise ou la collectivité. Il y aura de plus en plus souvent des phénomènes de ce genre qui se produiront et de façon de plus en plus fréquente. Il va falloir que chacun prenne ses responsabilités. Un vacancier qui décide de partir à l'autre bout du monde doit aussi assumer une part des risques que cela implique et qu'il ne faut pas toujours compter pour tout sur des assurances ou l'État pour le moindre petit imprévu. Que les une et les autres soient présents pour organiser et faciliter les traitements sorties de crises, c'est une chose, mais les intéressés doivent aussi assumer une part des conséquences de leurs décisions. 


La « maladie » c'est un peu qu'avec cette manie d'avoir créer des assurances pour tout et n'importe quoi, les mentalités ont changées dans un mauvais sens et que les gens estime que tout leur est dû. Et maintenant les acteurs économiques, banques et entreprises, prennent les États pour leurs assureurs: cela suffit!


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