On peut déplorer les coûts de ces rencontres que atteignent des sommets, on peut effectivement se dire tout cela pour cela, néanmoins il vaut mieux que des liens et rencontres diplomates aient lieu plutôt que des conflits entre certains d'entre eux, qui seront de toute façon toujours plus coûteux que le prix des sommets internationaux.
Le problème des G8 ou G20, a été de même nature que pour le sommet de Copenhague.
Les peuples sont impatients, mais mettre en oeuvre des convergences à ce niveau, avec des différences aussi importantes au niveau culturel, à celui des intérêts divergents, des mentalités et des philosophies, des institutions et des contextes juridiques si différents, tout cela ne permet pas d'obtenir rapidement des consensus sur des problèmes même s'ils sont cruciaux.
Alors c'est vrai qu'on peut être déçus de constater les difficultés pour sortir une décision d'efficacité très faible pour régler le problème des dérives de la finance mondiale.
Les quelques pays qui n'ont pas été confrontés au problème n'y ont pas vu d'intérêt.
Il est certes regrettable que tous n'aient pas vu l'intérêt de mettre en place un fond mondial de sécurité bancaire pour que les États n'aient plus à leur porter secours au besoin. Mais ces sommets internationaux permettent aux idées de faire leur chemin et permettre qu'elles se réalisent progressivement.
Il est vrai cependant qu'il faudrait trouver le moyen de faire en sorte que ces sommets soient moins coûteux, avec moins de folklore protocolaire et plus d'efficacité pragmatique.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire