mercredi 28 juillet 2010

L'été de péchés de Sarko!

Le feuilleton de l'été français a traversé l'Atlantique. Dans « Newsweek » de cette semaine, Christopher Dickey et Tracy McNicoll épinglent le péché originel du Président français, distille les épisodes des travers des membres du gouvernement et les libertés qu'ils ont pris avec les deniers publics. 
Sarko « l'américain » est décrit comme celui qui le premier suite à la crise économique avait annoncé que le monde avait changé, et les journalistes d'ajouter que seul Sarkozy n'avait pas changé. 
C'est le rapport des français à l'argent, et plus particulièrement concernant le Président qui avait dit que s'il était un homme d'argent il aurait poursuivi une autre carrière qui a fait conclure les américains en disant qu'avec 35% d'avis favorable il aura une chance de le faire après les élections de 2012.

Visiblement pour les ricains l'actuel Président n'est pas le bon candidat pour 2012.
Cela dit même si les français râlent parce que c'est vrai qu'il est loin des réalités de la base, qu'il a quelques tendances obsessionnelles sur certains sujets comme la sécurité sans pour autant aborder les choses avec le recul et la compréhension qu'il faudrait pour obtenir des résultats durables positifs, il est aussi exact comme l'a dit le constitutionnaliste Guy CARCASSONNE, au sujet de l'hyper-présidence, dans une émission sur la Ve République vendredi 23 juillet sur la 5:
« Si on compare avec la Présidence de Georges POMPIDOU, à l'époque il n'existait pas d'instituts de contrôle indépendant (CNIL CSA etc…), il n'y avait pas de décentralisation, le CC en était à ses débuts, le Président avait tous les pouvoirs (urbanisme, industrie etc…) et on parle d'hyper-présidence pour Nicolas SARKOZY, mais c'est une plaisanterie. » 

Reconnaissons au moins qu'il a évolué, à force de se prendre des claques dans les sondages. Son problème c'est surtout qu'il n'a toujours pas adapté sa politique à la crise dans ses objectifs, alors que même à gauche, comme Manuel VALLS, ou son meilleur ennemi comme Dominique de VILLEPIN, envisagent à la fois la suppression de l'ISF et du bouclier fiscal, lui continue à s'y accrocher. Son manque de sincérité sur l'environnement et ne pas avoir compris que ce qui n'est plus supportable pour les français c'est d'être obligés de se priver pour payer des impôts qui sont gaspillés par les élus: voilà ce qui fait le lit d'un échec annoncé pour 2012.
Il ne pourra même plus se rattraper sur la sécurité puisqu'ils en sont à la nécessité de protéger les forces de l'ordre.

Reste les vacances pour méditer et prendre de bonnes résolutions, à commencer par comprendre qu'il est le Président de TOUS les français, et pas d'un parti.



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